On dit souvent que les bases de l’éducation d’un chiot commencent dès son adoption, c’est-à-dire, son premier jour à la maison. En réalité, son éducation débute dès sa naissance avec sa mère. C’est d’ailleurs pour cette raison que le chiot doit impérativement passer ses premières semaines en sa compagnie, ainsi qu’avec ses frères et sœurs. Il ne devra pas non plus être sevré avant ses 8 semaines.
Maintenant, il faut garder en tête que vous n’allez pas remplacer la mère du bout de chou que vous venez d’adopter, non. Vous allez plutôt devenir son maître, ce qui est tout à fait différent : vous allez être son protecteur !
Les bases de l’éducation d’un chiot : être calme et positif
Ça y est, le choix de votre chiot est fait, et vous l’avez bien accueilli chez vous. Commencez donc par l’acclimater calmement à son nouvel environnement. Il doit se faire à l’idée qu’il est avec une toute nouvelle famille. Aussi, avec les membres de votre famille, ne l’accaparez pas tous en même temps, mais laissez-le plutôt venir vers vous de son plein gré, dans le calme.

Maintenant, sachant que le chiot a de grandes facultés d’apprentissage (bien plus qu’un chien adulte), ce qu’on va lui inculquer dès son adoption et les jours qui suivront déterminera la majorité de ce qu’il sera dans sa vie d’adulte. Le mieux alors, dans les bases de l’éducation d’un chiot, c’est la technique d’éducation positive : lui apprendre les bonnes habitudes et surtout les règles fixes en le récompensant. Et ça commence par lui apprendre sa place dans la famille !
Il n’y a pas de chien méchant, mais de chien « pas à sa place »
Développer les bases de l’éducation d’un chiot consiste à lui faire savoir quelle est sa place. Faites-le lui savoir, sinon, il va se prendre pour le dominant au fur et à mesure qu’il grandira.
Tout particulièrement, certaines habitudes de « privilégié » lui feront croire qu’il est le chef. En effet, en sachant qu’un chien est à 90% loup, il y a 5 points-clés déterminants de l’éducation d’un chiot qui feront de lui, soit « un chien à sa place », c’est-à-dire, un bon compagnon, soit « un chien dominant », l’alpha de la meute, auquel cas il prendra ses aises et vous en fera voir des vertes et des pas mûres.



La relation maître et chien
À quoi bon avoir un chiot si ce n’est pas pour profiter de sa compagnie, pour s’amuser et jouer avec, pour le chouchouter, le bichonner, le caresser, le câliner, les marches en laisse et tout et tout. En plus, un chiot joueur et surexcité va systématiquement sautiller, exprimer sa joie et même sauter sur son maître au moment où il ne s’y attendra pas.
Sauf que, voilà, il va commencer à croire qu’il tient une place importante dans la hiérarchie de « votre meute » si vous cédez à chaque fois à son instinct joueur et qu’il arrive toujours à ses fins en attirant votre attention. En d’autres termes, un excès d’affection n’agit pas dans le bon sens pour son équilibre psychologique, surtout si à un moment, vous jouez son jeu, et qu’à un autre, vous réagissez avec désapprobation ou même violence. Pour l’équilibre du chiot, il est ainsi important que ce soit le maître qui soit à l’initiative des contacts, ou à la rigueur, limite les contacts.



Autre chose : quand vous partez en voyage, évitez d’en faire tout un plat avec votre chien et pareillement à votre arrivée. Également, ne faites pas toujours le même rituel lors de vos départs et de vos arrivées (prendre une valise et avoir les clés en main par exemple), sinon le chien va le savoir, il va être triste et ce n’est pas bon pour son équilibre mental. Ce n’est pas facile, mais cachez votre joie ou votre tristesse en l’ignorant 10 à 15 minutes avant votre départ et après votre arrivée. En gros, n’en faites pas quelque chose d’extraordinaire !
L’espace
Étant un être curieux, le chiot cherchera naturellement à explorer l’espace où il vit, où il joue et où il fait ses trucs de chien. Comme toujours, les règles doivent être fixées dès l’arrivée à la maison et doivent demeurer les mêmes (toujours pour l’équilibre psychologique du chiot, en aucun cas il ne doit y avoir de changement brusque dans les règles).
Les interdictions font donc partie des bases de l’éducation du chiot. Par exemple, dans le cas où il se met à explorer une pièce qui lui est interdite ou commence à griffer et à gigoter sur le beau fauteuil tout propre, il faudra le rappeler fermement à l’ordre. Si vous commencez à le laisser dicter sa propre loi, il se fera un plaisir d’en faire une habitude. Ainsi, si vous ne voulez pas qu’il entre dans votre chambre, ne l’y invitez jamais, même s’il fait les yeux doux et qu’il gémit à vous en briser le cœur. S’il insiste, faites-lui comprendre dès la première fois que c’est défendu en lui opposant un non ferme et catégorique, tel le « ouaf » claquant de la mère quand elle interdit quelque chose à son chiot.



Le repas
Pour bien faire comprendre à un chiot qu’il n’est pas l’alpha, c’est simple : il ne doit pas manger avant son maître ! En effet, chez les loups, les dominants mangent avant les dominés et ces derniers les regardent.
Gardez ainsi comme habitude de lui donner à manger 15 à 30 minutes après que vous ayez vous-même mangé. Autre chose : la gamelle de votre chiot ne devra jamais rester pleine pendant la journée. Au maximum, elle ne devra l’être que 10 minutes.
Le jeu
Ne laissez jamais votre chien gagner à un jeu, sinon, il va croire tout naturellement que c’est lui le plus fort et est donc le dominant de la bande.
Et ne vous inquiétez pas, dans les bases de l’éducation d’un chiot, lui attribuer la place de dominé au jeu est tout à fait faisable et ne le touchera pas tant que ça.
La sexualité
Ce point concerne évidemment plus un chien en âge de s’accoupler qu’un chiot, mais je le mets toujours puisqu’il entre dans les 5 points-clés déterminants.
L’intimité des ébats est un point délicat pour les chiens. En effet, seuls les dominants ont le droit de s’ébattre devant le reste de la meute ! Ainsi, pour éviter qu’il ne pense être l’alpha, ne le regardez pas pendant qu’il s’accouple.
Autre chose : simuler l’acte sexuel est aussi une façon de montrer qu’on est le dominant et ce comportement se remarque même chez des chiots sexuellement immatures. Si le vôtre s’y met, il est impératif de l’interrompre immédiatement.
Voilà les 5points. Globalement, si vous arrivez à en respecter au moins 3, c’est déjà pas mal.
La propreté chez le chiot
Le chiot fait ses besoins principalement dès le réveil et après le repas. Comme il ne peut pas encore se retenir avant ses 2 premiers mois, il va sûrement faire ses besoins dans la maison. Le meilleur moyen de lui apprendre la propreté sera alors de l’emmener dehors sur le moment.
Sachez aussi que chaque chien a son propre rythme, mais normalement, la propreté devrait être acquise à 4 mois. L’hygiène d’un chien est très importante !



Les punitions dans les bases de l’éducation d’un chiot
Les punitions, en cas de bêtise, doivent se faire sur le moment, car le chien vit l’instant présent. Il ne comprendra pas ce qu’il a fait de travers si vous le punissez pour un comportement indésirable d’il y a une heure. Ainsi, si vous voyez qu’il a fait ses besoins pendant la nuit et que vous vous mettez à le gronder, il ne se rendra même pas compte de son erreur.
Pour punir un chien, vous pouvez l’exclure ou l’isoler dans un coin. Normalement, il devrait comprendre que c’est une punition, car c’est un animal social. Et comme les chiens oublient vite, la punition ne doit pas durer trop longtemps. Ainsi, il ne va plus se souvenir de ce qu’il a fait de mal si vous l’excluez pendant plus de 15 minutes.
Évitez également de vous acharner sur votre chien quand vous le punissez, surtout lorsque ses oreilles sont en arrière et qu’il a la queue entre les jambes. Là, il a bien compris qu’il a mal agi.



Les bases d’une éducation positive d’un chiot exigent une constance et une cohérence dans l’expression des interdictions et des approbations. Quand vous lui interdisez quelque chose, exprimez bien dans votre voix et votre posture que son agissement est indésiré (toujours comme le ouaf de la mère). Si vous le surprenez sur le point de faire une bêtise, ça sera d’autant plus facile si vous vous faites bien comprendre (et vous n’aurez pas à le punir). Enfin, lorsqu’il acquièrera les bonnes habitudes, n’hésitez pas à le féliciter avec des friandises ou des caresses, tout simplement.
Dernière recommandation : même si l’agissement de votre chien vous a vraiment déplu, il ne faudra surtout pas le frapper. Ça va développer des comportements craintifs, alors que le chien doit voir son maître comme son protecteur.



En fin de compte, tout ce que veut le chien, c’est faire plaisir aux hommes. Les bases de l’éducation d’un chiot consistent donc à assurer une cohabitation sereine entre l’animal de compagnie et son maître. D’ailleurs, même si c’est peut-être exagéré de le dire, mieux vaut se former pour bien éduquer son chien. Il vaut mieux aussi demander conseil auprès d’un professionnel plutôt que de faire n’importe quoi. Par exemple, pour des ordres de base tels que « assis », « couché », « pas bougé », on peut avoir des résultats en 30 minutes avec des experts ! Par contre, le marché en laisse dépendra du tempérament du chien.
Je terminerais par dire qu’en cas de problème, si vous trouvez que votre chiot ou chien n’est pas équilibré, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez Vet Clinic pour une consultation comportementale. Il est même possible de les faire à domicile (mais la première consultation comportementale se fera toujours à la clinique par contre). Vet Clinic propose également des séances de comportement pour mieux connaître les besoins de votre chien. Je les remercie d’ailleurs vivement pour leurs expertises qui ont été très utiles dans la rédaction de cet article, ainsi que pour leur disponibilité. Faites un tour chez eux, vous verrez, leurs chiens sont trop beaux *_*.
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