Musée des pirates à Madagascar : l’histoire des écumeurs des mers

Je crois que nous avons déjà tous entendu des histoires sur les pirates. Personnages de nos contes d’enfance, de nos mangas et dessins animés et films… Nous avons tendance à les classer dans les mythes, dans l’imaginaire. Et pourtant, la réalité et l’histoire prouvent que les pirates ont bel et bien existés. Voyageurs et bandits des mers, les pirates ont, des Caraïbes à l’Océan Indien, en passant par l’Europe et l’Amérique, conquis plusieurs trésors. Madagascar n’a pas été en marge de cette épopée, et regorge en son sein des vestiges de l’époque de la piraterie. Assuré de l’importance de la piraterie et de son histoire, retrouvez dans cet article le travail accompli par PRIORI, à travers le musée des pirates à Madagascar.

Quelques mots sur la piraterie

Il ne s’agit pas ici de parler du capitaine Crochet ou de Jack Sparrow, mais plutôt de Barbe Noire et Jack Rackham… Oui, oui, très chers lecteurs, ces pirates ont réellement fait partie de nos vies (du moins celle de nos ancêtres :)).

La piraterie a toujours existé : chez les Romains, ainsi qu’en Chine et ailleurs. Elle existe même encore de nos jours ! Bien sûr que là où il y a du commerce et du transport, il y a des pirates…

Vous découvrirez au musée des pirates que la Chine a été une pionnière dans le monde de la piraterie
Vous découvrirez au musée des pirates que la Chine a été une pionnière dans le monde de la piraterie

La piraterie « classique » avec des voiliers et des batailles en mer a vu le jour dans les Caraïbes, à l’apogée du commerce maritime. En effet, ce dernier ayant pris une importance capitale à la suite de la division du monde en deux pour l’Espagne (Ouest) et le Portugal (Est), l’appât du gain a largement favorisé l’expansion de cet acte de banditisme.

Évidemment, l’Europe est vaste et regroupe des pays aussi ambitieux les uns que les autres. Par conséquent, la France et l’Angleterre ont aussi voulu apporter leur pierre à l’édifice, conduisant à un conflit entre pays européens, mené sur toutes les mers du globe.

La guerre des pirates fait alors rage. Toutes les techniques sont permises du moment que le butin est assuré d’appartenir au vainqueur. Royautés anglaise et française vont même jusqu’à légaliser la piraterie pour s’emparer des trésors espagnols et portugais.

Je vous ai dit que la découverte de l’Amérique a fortement rehaussé l’engouement pour la piraterie. Eh oui !

Les femmes ont été aussi mises à l’honneur par la piraterie. Si nous avons plutôt l’habitude d’entendre parler des hommes dans ce domaine, l’histoire nous raconte les magnifiques prouesses de Mary Read et Anne Bony. De vrais exemples de la ténacité et du courage féminins !

L'histoire Mary read est retracé au musée des pirates à Madagascar
L’histoire Mary read est retracé au musée des pirates à Madagascar

Le musée des pirates à Madagascar

Si comme moi, vous avez envie de tout savoir et approfondir vos connaissances sur les écumeurs de mer, l’endroit à visiter absolument est le musée des pirates à Madagascar. L’initiative est venue du fondateur de PRIORI, Franz Stadelmann.

Alors pour ceux qui ne le savent pas, PRIORI est une agence de voyages et tour opérateur suisse, établi à Madagascar depuis maintenant 25 ans. Autant d’années qui ont contribué à parfaire la connaissance de Franz Stadelmann sur Madagascar. Des années qui lui ont permis de contribuer non seulement à la vie économique du pays, mais aussi à sa vie sociale.

En effet, l’entreprise s’engage auprès des personnes défavorisées, mais aussi des personnes handicapées par le biais de l’association Tsarabe Madagaskar. Elle collabore notamment avec des Centres de Santé de Base étatiques comme à Tsinjony, avec Akany Tananà Mirana ou encore le centre Jean Paul II. Autant d’actions qui forcent le respect et l’admiration :-). Sans oublier les activités en reforestation. En effet, pour chaque billet d’avion long-courrier fourni par ses soins, PRIORI plante 5 arbres dans les environs d’Antananarivo, la capitale de Madagascar !

Mais revenons au musée des pirates : « Ce musée est notre participation à la vie culturelle et historique de Madagascar », dit le fondateur : « Nous l’avons élaboré, financé et nous l’entretenons ».

J’ai dit connaissance, mais l’amour est sans aucun doute le maître-mot qui a accompagné Franz Stadelmann, un ancien de la Coopération Suisse, dans sa démarche d’instaurer un musée des pirates à Madagascar. Un amour pour le pays, ses richesses culturelles, mais surtout pour la beauté de son histoire.

« La Suisse n’a jamais connu ni le colonialisme ni la piraterie maritime. Mais en vivant à Madagascar depuis 1988, j’ai vu la nécessité d’expliquer au grand public ce phénomène des Pirates, mais également de l’utopie de la République de Libertalia ainsi que d’autres sujets qui y sont liés. » dixit Franz Stadelmann

Visites de lieux, recherches, échanges et partages ont accompagné PRIORI avant l’inauguration du musée des pirates à Madagascar en 2008. L’événement a vu la participation de l’Ambassadeur de la Suisse à Madagascar, Carlos Orga.

Inauguration du musée des pirates à Madagascar
Inauguration du musée des pirates à Madagascar

Ainsi, depuis une décennie, nous avons l’honneur de retrouver dans notre île un endroit dédié à la piraterie. Le musée des pirates est situé à Tsaralalàna, et ouvre ses portes de 8 heures à 17 heures à tout le monde. Homme, femme, enfant… ce lieu vous emmène dans un autre monde, où la découverte et la surprise seront au rendez-vous.

Mon expérience sur la visite du musée des pirates

Si je dois définir en un mot mon expérience au musée des pirates, ce serait : l’étonnement. Jusqu’à aujourd’hui, le mot pirate me renvoyait surtout aux dessins animés comme Peter Pan ou encore One piece, ce qui, je l’avoue, ne fait pas dans le concret… Manque d’information ou de publicité, il m’est apparu que malgré dix années d’existence le musée des pirates est encore méconnu de la majorité de la population malgache. Et pourtant, d’un autre côté, les touristes sont de plus en plus enclins à la visite de ce lieu.

Très chers lecteurs, n’est-ce pas intéressant de savoir que des pirates ont habité à Madagascar il y a 300 ans ? Il y en a même un (je ne vous dis pas qui… lol) qui a élu domicile au sein de notre pays. Et attention, SPOILER ALERT, nous avons même un cimetière des pirates !

Ceci, je crois, nous montre à quel point la piraterie a eu sa place dans la Grande-Île, notamment dans la partie Est de Madagascar. Je vous invite vivement à découvrir le musée des pirates. À mon humble avis, vous ne serez pas déçu de la visite.

Le Musée des Pirates est aussi présent sur Facebook et maintient également une rubrique sur les musées de Madagascar.

Adresse du Musée :
PRIORI 
103, Rue de Liège Tsaralalàna
BP 273  Antananarivo 

Le MGforum de Stileex

4 Commentaires

  1. Très intéressant ce post ! je ne savais pas qu’il y a le Musée des pirates à Madagascar :) c’est où exactement cette adresse stp Flo ?

    • Florence Randria Florence Randria

      C’est juste à côté du White palace à Tsaralalana. Si tu es du côté de petite vitesse, au lieu d’aller vers Ambodin’isotry tu tournes à gauche, c’est près du Fokontany.

  2. Bravo Florence pour ce superbe texte, élevé, intéressant et où l’on apprend qu’il y a également eu de célèbres femmes pirates !
    Le Musée des Pirates de PRIORI à Madagascar ! Un lieu à découvrir A B S O L U M E N T !

    Félicitations également à Stileex pour ses nombreux post et articles intéressants !

    Et.. n’hésitez pas non plus à visiter les sites web de PRIORI !
    http://www.priori.ch ou https://maison-de-madagascar.ch/

    • Florence Randria Florence Randria

      Nous sommes heureux que nos articles vous plaisent ! Merci à vous !

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