STICOM Ankatso, ce n’est pas une université semi-privée !

Une étiquette qui est collée dans notre tête : université payante équivaut à une université privée. Et comme STICOM fait partie de l’université d’Antananarivo, et que la filière est payante, presque tout le monde dit que ç’en est une, diiiiing, faux ! Attendez, je vais vous parler de ma chère STICOM xD.

STICOM ? On connait pas…

Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication ou STICOM est actuellement une mention, un établissement qui fait partie de l’université d’Antananarivo (parmi les meilleures universités de Madagascar), comme tous ces établissements ou départements comme FLSH, DEGS etc. C’est la seule université qui enseigne les Sciences Info-com à Madagascar.

Il va vous falloir une paire de jambes bien forte pour y étudier xD. Pourquoi ? eh ben je vais vous guider sur l’emplacement des locaux de STICOM et vous comprendrez : Arrivé au portail principal de l’université (en face de l’arrêt de la ligne 119 à Ankatso, qui est le terminus de ce bus à Antananarivo), montez le premier escalier. Puis marchez jusqu’à apercevoir le centre de santé universitaire, près de la barrière pour véhicules. En passant par le GAB de BOA, vous apercevrez un grand escalier qui va mener jusqu’à la cathédrale DEGS et descendez… juste après cet amphi, il y a l’Office du Bacc (là où il y a la fameuse gentille dame haha…), puis marchez toujours … vous passerez par le gymnase, le terrain de basket, puis le terrain de tennis, mais toujours pas arrivé (essoufflé non ?). Poursuivez votre chemin et à quelques mètres, vous apercevrez un bâtiment en face de l’amphi CONACO DEGS et Médecine. Un bâtiment sur lequel est écrit STICOM, avec un beau jardin et des chaises jaunes xD. Sinon si vous avez la flemme (et que vous êtes riches :D), le tarif du taxi, du portail jusqu’à STICOM est à 4 000 ariary !

Et alors ? Il y a quoi de beau chez STICOM ?

Je vous dit que cette longue marche en vaut la peine :D. Déjà STICOM offre un beau cadre et de bonnes conditions d’études, avec un beau jardin à l’extérieur, les salles de classe sont très aérées et on y trouve un petit luxe (chaises individuelles, matériels modernes etc.), il y a une salle de documentation équipée d’une grande télévision, de quelques livres, de quelques ordinateurs, de matériels électroniques pour l’initiation au multimédia (appareil photo numérique, logiciels de montage photo et de montage vidéo etc.) et surtout de connexion internet, ah il y a aussi l’abonnement Canal+ à la télé :D).

Le jardin "eden" de STICOM
Le jardin « eden » de STICOM

Côté enseignement, nous avons droit à des enseignants expérimentés car Elisa Rafitoson et Jean Jules Harijaona, les fondateurs de la filière visent à trouver les meilleurs enseignants chercheurs de l’université, mais STICOM a également ses propres enseignants checheurs et doctorants comme Mihaja Randrianja par exemple.

Et concernant la formation… et les formalités ?

STICOM offre une formation académique jusqu’en Master 2 à ce que je sache, il y a aussi l’école doctorale qui n’est pas encore vraiment mise en place jusque là. Pour y entrer, il y a deux épreuves : l’admissibilité, une épreuve écrite, puis après cela l’admission qui est un petit entretien avec les responsables. Seulement entre 50 et 60 étudiants sont admis chaque année. Les étudiants suivent une formation en tronc commun pendant les deux premières années, puis à partir de la troisième année, ils choisissent entre deux options : la communication organisationnelle ou la communication médiatique.

La salle de classe principale de STICOM : la salle Elisa Rafitoson (ER)
La salle de classe principale de STICOM : la salle Elisa Rafitoson (ER)

Et pourquoi STICOM ne serait pas une université semi-privée ?

Ce n’est pas une université semi-privée ! C’est tout à fait une université publique, intégrante de l’université d’Antananarivo. Même diplômé, ce sera l’université d’Antananarivo qui vous procurera votre diplôme !

Alors vous vous demandez pourquoi payer pour y adhérer ? Les frais de scolarité qui s’élèvent à 500 000 ariary par an, c’est pour offrir le beau cadre et les meilleures conditions d’études que j’ai mentionné en haut. Même pour les voyages d’études, la filière prend en charge toutes les dépenses essentielles de chaque étudiant (chambre d’hôtel, frais de déplacement, petit déjeuner et dîner), enfin, pour ma promotion c’était le cas !

Donc chez STICOM il n’y a que du bon ?

Malheureusement non :(. Rien ne peut être parfait quand même. Le truc c’est que la filière se soucie tellement de la compétence de ses diplômés que les enseignants mettent un peu trop de temps à les former, du coup une année universitaire chez STICOM dure dans les 12 mois :D. Les enseignants privilégient les recherches dans leurs enseignements. Donc au lieu de suivre des cours de 8 heures par jour, ils laissent les étudiants faire leur propre recherche plus d’une demi-journée par jour (bon, ça dépend de l’emploi du temps). Mais sinon, à part ce petit décalage, tout est top !

Et voilà, STICOM est donc une filière pour les étudiants dynamiques, curieux et studieux (MDR) !

Ah, si vous êtes aussi fêtards, vous toquerez à la bonne porte chez STICOM ! STICOM, c’est cette filière à Ankatso, aux étudiants que vous jugez de snob MDR.

Le MGforum de Stileex

18 Commentaires

  1. Bonjour les STICOMiens, merci pour tous ces informations, puis-je savoir quelle est la date limite pour inscrire cette année 2020? merci d’avance

    • FKSL Partners Fabiola Kantoherisolo

      Bonjour Narindra,
      L’examen éliminatoire a eu lieu le samedi 11 Janvier 2020. Il faudra attendre l’année prochaine pour de nouveau s’inscrire.
      Merci bien

  2. Sitraka Andrianivoson Sitraka Andrianivoson

    Pour avoir été étudiante à l’université d’Antananarivo, je me rappelle très bien des moqueries proférées par les étudiants et les profs à l’égard de STICOM. On étiquetait (les gens, pas moi xD) de gosses de riche et de snobinards juste parce qu’ils payaient un tout petit peu plus que les autres (il faut quand même avouer qu’avec les frais d’inscription à Ankatso et tout ce qu’il faut payer en plus on arrive à la même somme, mais juste parce qu’on appelle ça « frais de scolarité » on pense que c’est une toute autre chose, mais bon bref).

    J’ai été étudiante au DIFP (Communication ALSH) avant de me lancer dans la Médiation Culturelle. À l’époque, je me suis toujours demandé ce qui différenciait STICOM de notre département, d’ailleurs je me le demande toujours, quelqu’un peut m’éclairer là-dessus ?

    Bon, qu’on se le dise aussi les soucis d’enseignants absents on les a un peu partout à Ankatso, les modules inachevés, etc. Mis à part les profs qui se disputent devant les étudiants, je trouve que Sticom est correct, mais bon, ça n’engage que moi. Et je trouve que vous faites quand même beaucoup la fête là-bas xD.

    • Fenosoa Hanitriniala Fenosoa Hanitriniala

      Oui @Sitraka, je suis aussi passée par le DIFP (filière communication de la FLSH pour ceux qui ne savent pas) et c’est exactement ce qu’on faisait nous aussi xD. C’était comme une petite rivalité tacite entre les deux filières mais rien de bien méchant, et puis on n’a rien contre un peu de piment dans nos vies d’étudiants loool … Mais le DIFP non plus n’était pas si mal finalement et on y payait aussi des frais de scolarité hun ! ‘tention ! En tout cas, ce qui fait la différence je dirais, c’est juste que l’infrastructure chez STICOM est nettement plus « potable » que celle du DIFP :p

    • Après STICOM, je suis allée au Master International FPMI (Lettres Françaises) et j’ai pu y côtoyer des élèves dy DIFP, de la MC, de la LACMA ect… La différence c’est vraiment le programme et l’orientation professionnelle. Chez STICOM, tout le programme est bien écrit mais presque rien n’est réalisé alors qu’à la FLSH tu vas même au-delà du programme proposé. Chez STICOM tu apprends beaucoup de théorie mais sans recherches personnelles, tu ne sauras jamais les appliquer dans le monde professionnel. A la FLSH tu manques parfois de théories, mais tu as des tonnes d’exposés, de devoirs, de conférences à assister obligatoirement… Rappelons que STICOM était l’ex filière Communication en Français avant de devenir STICOM. Si on jumelait les théories de STICOM aux pratiques de la DIFP, ce serait PERFECT

  3. hihihihi !
    Salut les Sticomiens d’ici et d’ailleurs !
    J’ai tant appris là bas ! pas que les études mais aussi sur le plan personnel ! Je vous assure que prendre sur soi n’est pas chose aisée et STICOM a forgé mon caractère à être attentive, sérieuse, studieuse, assidue, minutieuse, patiente et aussi… .à gérer mon stress, ma colère ! Les mécontentements de toutes sortes.
    A force d’apprendre à arriver à l’heure, j’ai fini par rayer le mot « retard » de mon vocabulaire !
    Et les rapports à rendre après chaque « invité du Zoma », m’ont initié au débat politique du pays et m’ont appris à m’intéressé aux nouvelles.
    Tolérance, j’ai appris aussi!
    Vous savez que j’ai fait ma deuxième session juste parce que j’ai manqué la signature de présence au salon de l’étudiant ? Hahahahaha ! J’ai beaucoup râlé, je suis même allée au bureau de Mme Rafitoson et elle m’a dit « Hoby, vous êtes une bonne élève, ce n’est pas grave !! Vous apprendrez à être plus patiente la prochaine fois » ! J’étais en colère mais au final elle avait raison ! Quand on commence une chose, on la termine ! :)

    • Koloina Rasoahoby Koloina Rasoahoby

      Bravo !!! Tout est dit Hoby ! Les étudiants ne retiennent que ces jours de colère et ces « imperfections » , mais il faut en tirer du bon. Après tout, nous ne serions pas là où nous en sommes sans cette chère Sticom.

  4. Ah chère sticom ! :) :) :) En tant que première promotion de Sticom et major de ma promotion, je tiens à dire que nous avons été les cobayes de 4 ans d’études :
    1- Programme jamais terminé à temps
    2- Un seul enseignant pour 3 modules différents et pour tous les niveaux,
    3- Des emplois du temps jamais respectés (enseignants absents ou en retard), qui sortent par semaine et donc c’est le suspens à chaque fois
    4- Des examens dont le résultat peine à sortir et qui présente encore des fautes
    5- Difficile d’y obtenir un certificat de scolarité
    6- Impossible d’avoir les notes si tu veux par exemple constituer ton dossier chez Campus France
    7- Une qualité de formation qui ne correspond pas aux frais de scolarité
    8- JJ et Ra7 qui se disputent devant les étudiants, ce qui affecte leur enseignement
    9- La majorité du temps on reste en salle sans vraiment faire quoi que ce soit
    10- Discrimination dans le choix des étudiants : ils aiment bien ceux qui sont bien habillés, fille ou fils de quelqu’un, célèbre dans un domaine particulier… Et surtout ils adorent les « mpaka 19 »
    11- Ils profitent des étudiants pour faire des travaux qui leur profitent : hôtesses pendant le salon de l’université, affiches pour leur publicité, constitution de dossier pour leurs projets (Jardin vert, nouveau bâtiment…)

    Néanmoins j’ai pu y rencontrer mes meilleures amies et des prof supers (qui ne sont plus là-bas à cause de…

    • Koloina Rasoahoby Koloina Rasoahoby

      Woooow :D on voit que tu t’es lâchée là ! Eh oui, pour ces « imperfections » qui sont de trop, je dirai que les responsables devraient trouver des solutions rapides et efficaces, non ? Parce que je pense que tu viens de clamer tout ce que les étudiants de Sticom ressentent ! Mais je pense quand même que c’est un peu exagéré la licence pour 5 ans :D. Et puis on a quand même pu en tirer quelque chose non ?

    • Non ma chère, je ne me suis pas lâchée car ce n’est pas la première fois que je dévoile tous ces côtés de notre chère STICOM. Les solutions rapides et efficaces sont simples: remplacer les Responsables de cette mention, comme partout ailleurs où les responsables changent souvent. J’ai pu en tirer que STICOM c’est STICOM: « manjelatra ivelany »

    • Florence Randria Florence Randria

      Je suis tout à fait d’accord avec toi @Bakomalala. Il faudrait que les dirigeants changent pour améliorer toutes les imperfections de la filière. Mais bon, Mme Rafitoson n’est pas encore prête à passer le flambeau. Mais à son âge, il est temps!! Hum…elle a quel âge, déja?!!!

    • Oh oui je confirme. Seulement dés la première année, j’ai remarqué la totale de tout ce que Bakomalala vient de mentionner, j’ai fini par changer d’établissement après 14 ou 13 mois d’études à STICOM (toujours en L1 mdr) tellement ça traînait que j’en avais marre, la succession des semaines Antsirabe/Antananarivo devenait saoulant parce que durant les semaines Antsirabe, bah on nous faisait quand même venir là bas, et deviner pour quoi? Pour voir des films (Que je peux très bien regarder chez moi mdr), et parfois on nous disait juste de rester dans la salle et faire des révision, pendant 2h, c’était chaud quand même mdr. Enfin bref, la seule chose qui ne m’a pas fait regretter d’y étudier, c’était l’amitié en or qui reignait dans ma promotion, donc je dirai quand même, merci STICOM, sans toi je ne les aurais pas rencontrer! :) mdr

    • Koloina Rasoahoby Koloina Rasoahoby

      Jonathan. Oui, j’avoue que c’est saoulant… mais voyons les choses du bon côté. On nous fait payer un frais de scolarité, alors le mieux c’est de nous faire venir même pour les semaines « antsirabe ». Les heures de révisions en salle je crois que c’est vraiment utile car si tu serais resté chez toi, aurais-tu vraiment révisé, ou si on te demandais de regarder un film, réussiras-tu à avoir la capacité d’en faire une analyse sémiotique (d’un film pas forcément à ton goût je précise). Alors, je dirai bien qu’on a perdu des heures et même des jours sans rien faire de si « spécial » chez Sticom, mais personnellement, je n’ai rien perdu, j’ai pu étudier en travaillant grâce aux emplois du temps :). Je dirai juste qu’on peut quand même en tirer du bon… Mais quoi que, je te comprends, on a tous gueulé à un moment donné, on avait tous eu cette colère au point d’abandonner.

    • ???? Aujourd’hui encore, nous vivons tout cela… Pas de grands changements ????

  5. Mais sinon… le forum est bien, ca permet d’évoquer le tout…on n’attend que l’approbation du modérateur, ( et ca se dit « forum »? ???)… chez STICOM il n’y a que quelques modules qui sont vraiment nécessaires et importants. A citer : avec Harijaona et Rafitoson, Randrianarisoa, Communication juridique et Multimédia qui n’est même pas approfondie.

    • Koloina Rasoahoby Koloina Rasoahoby

      Bonjour :). Oui, il faut modérer pour éviter les phrases inappropriées, voire grossières, les propos racistes, les insultes etc. :).

  6. Et qu’en est-il des jours sans profs ? Oui le trajet pour y aller vous l’avez dit mais on vous fait venir pour des jours sans profs, des modules qui ne sont presque pas nécessaires ? Les traitements des résultats qui prennent toute une année ? Les rapports d’étude qui disparaissent ? Des personnes qui ont passées des examens mais qu’ils marquent absentes ?Une licence qui peut prendre 5 ans pour l’avoir ? Sans parler des procédures pour l’avoir, oui STICOM C’EST BIEN ! SUPER TOP MÊME . Ça va de soi.

  7. Florence Randria Florence Randria

    Ah STICOM ! Que du bon ! A mon avis. Les étudiants (toutes années confondues) y sont appelés à se côtoyer régulièrement pour former une seule et même « famille ». Les bals de promotion et les divers événements sont là pour favoriser la dynamique de groupe et le contact relationnel.

    STICOM c’est aussi une opportunité pour les étudiants de se rapprocher des anciens diplômés de la filière.

    « entre STICOMIENS, on se soutient »

    En effet avec la mise en place du groupe JETSTIC, tous les étudiants (anciens y compris) peuvent partager leurs expériences, voire des postes disponibles dans telles ou telles sociétés.

    Bacheliers, amateurs des études en Communication, je vous invite à découvrir la filière STICOM.

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