Sûrement, il vous est déjà arrivé d’entendre le terme PME au détour d’une conversation, dans une émission,un spot ou juste de l’apercevoir dans les phrases d’accroche visibles sur certains panneaux de publicité, ici à Madagascar. Parfois, ce sont des étudiants qui font des recherches sur les caractéristiques qui déterminent la taille d’une entreprise dans le cadre de leur formation universitaire ou des particuliers, qui se renseignent sur les démarches à suivre pour monter leur propre entreprise qui tombent dessus. Voyons quelles sont les différentes tailles d’une entreprise.
En dépit de sa popularité, il est bon à savoir qu’il n’existe pas que ce terme, côté qualification de tailles d’entreprise.
Le point de départ
Comme toute chose, il y a un début à l’établissement du statut d’une entreprise, c’est à dire, selon son fond de départ, ses moyens matériels et personnels.
Mais la taille de l’entreprise est surtout déterminée par le nombre de salariés qu’elle possède et parfois un seuil déterminé sur son chiffre d’affaires.
Donc nous avons au plus bas de l’échelle de mesure, ce que l’on désigne par « Microentreprises », connues aussi sous l’appellation « TPE » (Très Petites Entreprises) lorsque l’entreprise en question est dotée d’une personne morale et constituée de moins de 10 salariés.
Ce sont en majorité des travailleurs qui exercent dans le domaine des professions libérales, de l’artisanat ou du commerce. Les auto-entrepreneurs qualifiés d’entreprises individuelles ainsi que les start-up, font aussi partie de cette catégorie.
Les gens ont souvent tendance à s’induire en erreur dans la qualification d’une entreprise en confondant TPE avec PME, alors que pour passer de start-up à PME il y a belle brochette d’étapes à franchir.
Les PME, cas majoritaire des entreprises de nos jours
Les « Petites et Moyennes Entreprises » ou PME possèdent à leur actif 10 à 250 salariés.
Pour les pays anglo-saxons, ce terme est traduit par « SME » pour Small and Medium Entreprises. Quant aux pays américains, ils usent de l’appellation « SMB » ou Smart and Medium Businesses pour designer les PME.

Ces deux sous-catégories que l’on y retrouve (petite entreprise et moyenne entreprise) ne sont pas clairement délimitées. Mais une recommandation européenne du 6 mai 2003 (n° 2003/361/CE) propose une classification primaire en fonction du nombre de salariés et du chiffre d’affaires généré. De ce fait, celles qualifiées comme étant « petites » possèdent un effectif de 10 à 50 salariés tandis que les « moyennes » comptent de 51 à 250 salariés.
Mais cette distinction se limite aux pays européens, car aux États-Unis, une entreprise comptant 500 salariés peut encore être considérée comme une Smart and Medium Businesses.
Cette taille est très prisée étant donné que le nombre réduit d’employés confère à la société une réactivité et flexibilité plus efficace que celle des grandes firmes.
Les ETI, l’évolution à grande échelle
Cette catégorie est intermédiaire entre les PME et les GE (Grandes Entreprises). Les « ETI » (Entreprises de Taille Intermédiaire) doivent gérer entre 250 et 5000 travailleurs.
Elles ont la possibilité de se créer un groupement d’entreprises qui ne sont pas forcément basées dans le même domaine. L’ensemble est appelé « Groupe » en général et les entreprises qui la constituent seront nommées « filiales ». Le groupe peut acquérir le statut de « Multinationale » s’il possède quelques filiales implantées un peu partout dans d’autres pays.



Dans le groupe d’actions qu’elles constitueront, l’entreprise fondatrice sera considérée comme « Société mère » et sera actionnaire majoritaire.
Les GE, conquérants internationaux
Avec au-delà des 5000 salariés engagés dans leur parcours, les Grandes Entreprises ou GE fonctionnent de la même manière que les ETI à la différence que celles-ci ont, pour la plupart, une envergure quasi planétaire.



Les plus grandes marques les plus connues en font partie, et profitent de leurs statuts pour amplifier cette emprise qu’ils ont sur le marché international en usant de quelques méthodes commerciales telles que la sponsorisation d’événements.
Nous espérons grâce à cette petite mise au point que comme pour les différents types d’entreprises, vous n’aurez plus aucune difficulté à distinguer les différentes tailles d’entreprise qui existent.
À part le nombre de salariés et le chiffre d’affaires, on peut aussi déterminer la taille d’une entreprise par les capitaux propres, c’est-à-dire les fonds apportés par les dirigeants à la création de l’entreprise.
Merci @Joannah pour ces précisions.
Mais le chiffre d’affaires est aussi un élément important définissant la taille d’une entreprise. En France par exemple, le chiffre d’affaires d’une PME employant au maximum 250 salariés ne doit pas excéder les 50 millions d’euro.