Trafic d’espèces sauvages : un danger imminent pour les vivants

La création a doté notre planète d’espèces animales aussi uniques les unes que les autres. Peuplant la terre entière, chacune d’elles a des caractéristiques qui leur confèrent une beauté sans égal. Les animaux sont, à mon humble avis, des créatures riches, aussi bien dans leur nature, dans leurs évolutions que dans leurs aspects. Pour toutes ces raisons, et bien d’autres inavouables, l’Homme a mis au fil des années des pratiques aussi étranges que condamnables (à l’exemple de l’hypertype) pour assouvir ses desseins. Et aujourd’hui, certains actes qualifiables de barbares et d’inhumains nuisent au développement et épanouissement de nombreuses espèces animales. Le trafic d’espèces sauvages entre dans ces agissements délictueux. Il a causé des pertes énormes et, avouons-le, font souffrir la faune et la flore déjà très malmenées. J’aimerais aujourd’hui, en collaboration avec VetClinic, prendre un peu de votre temps pour vous parler de cette pratique.

Définir le trafic d’espèces sauvages

Le trafic d’espèces sauvages se définit comme la vente ou le commerce illégal d’animaux protégés par des lois autant nationales qu’internationales. Cette pratique touche toutes les espèces de la flore et de la faune, vivantes ou non. Et leurs produits dérivés, à l’instar des peaux, cornes, écailles… sont également mis en vente.

Les cornes du rhinocéros, et l'animal lui-même sont des victimes du trafic d'espèces sauvages
Les cornes du rhinocéros, et l’animal lui-même sont des victimes du trafic d’espèces sauvages

Le trafic d’espèces sauvages conduit à des dommages incommensurables à la planète, au pays et à la survie des animaux. Ces dernières décennies, cette pratique a pris une ampleur folle et touche un nombre incalculable de pays. Privant ces derniers d’espèces endémiques et préjudiciant le patrimoine mondial, cette pratique abominable est la principale source de la disparition de nombreuses espèces, outre la dégradation d’habitats naturels. La preuve que cet acte est lié aux problèmes environnementaux.

De surcroît, on peut dire sans équivoque que le trafic d’espèces sauvages est un crime organisé. Il est l’œuvre de plusieurs entités qui travaillent à l’échelle internationale.

Agir contre le trafic d’espèces sauvages

Être responsable est le premier geste à adopter. En effet, vous devez savoir que vos choix dans vos consommations et vos achats contribuent au trafic d’espèces sauvages. Ainsi, en vous limitant à des commerces légaux, vous freinez l’expansion de cette pratique.

Ensemble, soyons responsables et arrêtons les criminels qui pratiquent le trafic d'espèces sauvages
Ensemble, soyons responsables et arrêtons les criminels qui pratiquent le trafic d’espèces sauvages

Chers lecteurs, je vous invite aussi à ne pas acheter des animaux ou produits dérivés issus de l’espèce sauvage. Dans de nombreux cas, ils sont interdits d’importation et vous pouvez encourir des pénalités. Comme on le dit : « mieux vaut prévenir que guérir », alors abstenez-vous !

La prudence est de rigueur devant le cette pratique illicite. Et je vous conseille de ne jamais vous procurer d’espèces vivantes (lion, singe, tortue…), de produits dérivés en ivoire ou en écaille de tortue, de peaux d’animaux… Et si tel est le cas, assurez-vous des origines de vos achats et des informations légales concernant le vendeur.

Les bijoux en ivoire sont issus du trafic d'espèces sauvages
Les bijoux en ivoire sont issus du trafic d’espèces sauvages

Et lors de vos voyages, ne ramenez pas des souvenirs issus de la flore et faune du pays. J’admets que les orchidées sont d’une beauté époustouflante et que les cactus sont rares, mais vous n’avez pas le droit de les exporter.

De plus, ne consommez pas les aliments ou médicaments à bases d’animaux sauvages. Vous pourriez être tentés par de la viande de singe, de la soupe d’aileron de requin, mais sachez que cela fait partie intégrante du trafic d’espèces sauvages. De plus, ces aliments ne respectent pas les normes régies par les inspections sanitaires. Et donc peuvent conduire à des maladies.

Cas de Madagascar

À Madagascar, de nombreuses espèces sont ciblées par les braconniers. Nos animaux sont maltraités et subissent des torts incommensurables. C’est pourquoi des organismes comme Animal SOS Madagascar viennent en aide à nos amis.

Le trafic d'espèces sauvages cible les lémuriens de Madagascar
Le trafic d’espèces sauvages cible les lémuriens de Madagascar

Lorsque vous êtes face à de la maltraitance animale, prévenez-les. Lémuriens, oiseaux, holothuries, tortues ont besoin de notre aide. Nous devons tous nous soutenir pour lutter contre ce fléau. Animal SOS Madagascar est qualifié pour soutenir nos actions grâce à leur programme de réintégration des animaux dans leur milieu naturel.

De nos jours, il est triste de voir des espèces s’éteindre après des milliers d’années d’existence à cause de la bêtise humaine. Braconnage, chasse illicite et surtout trafic d’animaux ont mis nos amis en marge de l’évolution et de la vie. Prenons une minute de silence pour ces espèces qui de nos mains ont perdu la vie. Et pour l’amour de Madagascar, pour la survie de nos espèces endémiques, ne pratiquons pas le trafic d’espèces sauvages.

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