01/05/2019. L’hygiène alimentaire est fondamentale pour avoir une bonne santé. La gastro-entérite bactérienne est une maladie qui s’attrape très facilement. Chez Stileex Post, nous avons voulu nous focaliser sur cette maladie contractée après l’ingestion d’un ou plusieurs produits contaminés par des bactéries. Nous nous sommes donc penchés sur l’intoxication alimentaire à Antananarivo en faisant un sondage dans la capitale. Découvrez dans cet article comment et où les Tananariviens contractent-ils cette maladie. Voyez aussi leurs résolutions pour l’éviter.
Sommaire
- Les Tananariviens et l’intoxication alimentaire en image
- Très peu de Tananariviens sont victimes d’intoxication alimentaire
- Intoxication alimentaire : Les gargotes sont les lieux à éviter
- Comment les Tananariviens soignent-ils leur intoxication alimentaire ?
- Les Tananariviens restent toujours prudents avec les produits alimentaires
- Conclusion de ce sondage
Les Tananariviens et l’intoxication alimentaire en image
Très peu de Tananariviens sont victimes d’intoxication alimentaire
D’après les réponses des 893 personnes sondées, ils ne sont que très peu à être victimes d’intoxication alimentaire (9%). En effet, le trois quarts (75%) des citoyens de la Ville des Mille sont toujours aux aguets avec les aliments qu’ils consomment, spécialement pour éviter cette maladie. De l’autre côté, les 24% des Tananariviens n’y prêtent pas vraiment attention. Un pourcentage encore assez élevé, quand on sait qu’aujourd’hui attraper une intoxication alimentaire est très facile.



En effet, la maladie vient surtout de la consommation d’eau ou d’aliments infectés par différents bactéries, virus et parasites. Bien sûr, les aliments périmés peuvent aussi être contaminés par ces agents pathogènes. Mais est-ce que l’intoxication alimentaire est vraiment accidentelle ?
Intoxication alimentaire : Les gargotes sont les lieux à éviter
Selon nos statistiques, les Tananariviens sondés font une intoxication alimentaire que très rarement (57%). Seulement 4% l’attrapent souvent. Justement, pour ceux qui l’ont déjà attrapé, 94% ont pu déterminer son origine, tandis que 5% sont encore dans le flou total. Les produits des gargotes ou ceux à emporter et même ceux de la maison sont les plus plausibles pour être infectés. Voyez par vous-même :
- dans une gargote : 43%
- à la maison : 22%
- avec les « à emporter » : 12%
- dans un restaurant : 11%
- avec des Tsaky : 8%
- autres : 4%



Quoi qu’il en soit, tous les produits peuvent être infectés de bactéries. Mais heureusement, il est assez difficile d’attraper cette maladie après un repas chez les amis ou les proches (88%), à la cantine (85%) ou lors d’une fête (83%). Cela ne veut pas n’ont plus dire que l’on peut manger tous et n’importe quoi. En effet, selon une expression malgache « Ny fahasalamana no voalohan-karena » soit littéralement « La santé est la première des richesses ».
Comment les Tananariviens soignent-ils leur intoxication alimentaire ?
D’après les habitants d’Antananarivo, l’intoxication alimentaire est une affection grave, voire même très grave (71%). Ces derniers prennent cette maladie très au sérieux, c’est pourquoi les Tananariviens préfèrent plutôt se tourner vers un docteur (61%). Certes, plus de la moitié des citoyens d’Antananarivo font plus de confiance aux spécialistes, mais une partie de ces personnes (26%) ne peuvent que s’en remettre à l’automédication.



Bien sûr, la médecine traditionnelle est aussi pratiquée pour soigner la maladie, mais seulement à 12%.
Les Tananariviens restent toujours prudents avec les produits alimentaires
Afin d’éviter d’autres intoxications alimentaires, les habitants de la Ville des Mille sont de plus en plus attentifs à l’hygiène en général (90%). Aujourd’hui, les Tananariviens sont plus méfiants avec la nourriture, surtout lorsqu’ils mangent à l’extérieur (67%). Mais même avec les repas préparés chez soi, 23% des citoyens d’Antananarivo restent encore très prudents. Si 2% ont décidé de ne plus aller dans les restaurants et les gargotes, il y a tout de même ces 8% qui continuent leurs vies comme si de rien n’était.
Conclusion de ce sondage
Il est clair que les Tananariviens considèrent l’intoxication alimentaire comme étant une maladie grave. Jusqu’ici, les victimes sont minimes. Mais les citoyens réfléchissent bien avant d’acheter et manger un repas, surtout pour les produits préparés par d’autres personnes. Bien sûr, il faut comprendre que les citoyens de la Ville des Mille soient aussi sélectifs avant d’entrer dans un restaurant, ou tout juste pour acheter la nourriture à l’épicerie du quartier. La plupart d’entre eux préparent eux-mêmes leur repas, dans leur cuisine avec spécialement des produits biologiques.