17/07/2019. Vous vous rappelez certainement de l’époque où lorsqu’un enfant faisait des bêtises cela finissait forcément par la monumentale « fessée » que ses parents lui administraient par la suite. Dans le cas des parents Malgaches, tout ce qui passait sous leur main faisait l’affaire : que ce soit le balai, la ceinture, une sandale ou le célèbre « kobay ». Mais de nos jours, qu’en est-il ? Comment est l’éducation des enfants à Madagascar ?
Chez Stileex Post, nous avons préparé un sondage pour connaître la manière dont les parents éduquent leurs progénitures. En notant que les sujets qui y ont participé sont tous majeurs, vous verrez dans les prochains paragraphes quels sont les principes que les Tananariviens se fixent en matière d’éducation en dépit du défi quotidien que représente pour eux l’organisation du foyer.
Sommaire
- L’avis général des Tananariviens sur l’éducation des enfants à Madagascar en un coup d’œil
- Plus de la moitié des Tananariviens sont déjà parents
- Les Malgaches encouragent leurs enfants à maintenir des relations avec leurs familles
- Les principes que les Tananariviens appliquent pour éduquer leurs enfants
- Il y a encore 49% des parents qui sont pour la punition physique !
L’avis général des Tananariviens sur l’éducation des enfants à Madagascar en un coup d’œil
Plus de la moitié des Tananariviens sont déjà parents
En prenant les habitants de la capitale de Madagascar en considération, il se trouve que 22% d’entre eux sont célibataires quand 78% sont dans une relation de couple.
Dans l’optique du sujet de notre sondage, nous leur avons demandé pour débuter s’ils étaient parents et effectivement, 59% d’entre eux avaient des enfants. Concernant le moyen par lequel ils les ont eus, 98% indiquent la méthode naturelle tandis que les 2% restants se répartissent sur la coparentalité et l’adoption.
Pour la majorité d’entre eux (33%), l’aîné de leurs enfants est déjà légalement majeur. Cependant, 6% ont un aîné de 16 à 18 ans, 23% en ont un de 11 à 15 ans, 20% de 6 à 10 ans et les autres (18%) sont parents depuis les cinq dernières années. Donc pour résumer, un peu plus de 77 ou 78% d’entre eux ont donné vie à ces nouvelles générations qui font tant polémiques, à savoir la génération Z et alpha que l’on connaît sous l’appellation de Génération 2000.
Les Malgaches encouragent leurs enfants à maintenir des relations avec leurs familles
Malgré le rythme de vie que leur incombent leur emploi et toute autre obligation, nous savons à quel point la famille est importante pour les Malgaches. Chaque génération veillait à inculquer cette valeur en faisant en sorte que la suivante reste en contact avec tous ses prédécesseurs.
En questionnant nos sujets, nous avons conclu que c’était toujours le cas. Sur tous nos sondés, 68% voient leurs enfants entretenir un contact régulier avec leur famille, même si pour 31% cela se faisait à un rythme moyen et pour 1% de manière plutôt rare.
On leur a par ailleurs demandé comment était la relation de leur progéniture avec la famille de leur conjoint. De ce côté, nous avons témoigné d’une légère différence, car 96% déclarent avoir des contacts réguliers, ce qui n’est pas le cas pour 3%.
Que ce soit du côté de la famille de l’interrogé ou celle de son conjoint, 98% de ces relations sont cordialement bonnes tandis que 1% déclarent qu’elles sont quelque peu négatives.
Les principes que les Tananariviens appliquent pour éduquer leurs enfants
Nous connaissons les diverses situations dans lesquelles se trouvent les parents malgaches. Il y a de jeunes parents, d’autres qui sont mères ou pères célibataires, etc. Mais avec la mondialisation la culture a évolué. Les couples composés de parents de même sexe commencent à intégrer notre société.
Nous avons alors sollicité leur avis sur ce sujet. 99% d’entre eux affirment qu’il existe bien des différences au niveau de l’éducation que reçoivent l’enfant d’homoparentalité et celui d’hétéroparentalité. Et 98% de ces derniers pensent que l’orientation sexuelle de leurs géniteurs influe sur leur comportement.
En leur demandant de nous citer quels sont, selon eux, les 3 secrets d’une bonne éducation, nous avons pu voir que la plupart misait sur la communication (17%), la compréhension (16%) et l’affection (13%). Les trois principes importants suivants sont la confiance (12%), donner l’exemple (12%) ainsi que l’écoute et le dialogue (10%).



Contrairement à ce que l’on croit, les parents ne sont plus aussi stricts qu’auparavant, car dans notre classement fixer des limites et prioriser la discipline occupent les deux avant-dernières places avec, respectivement, 9% et 8%. Une petite minorité (3%) estime que leur accorder du temps libre et leur permettre de jouer participeraient de manière positive à leur éducation.
Il y a encore 49% des parents qui sont pour la punition physique !
Eh oui, c’est vrai. 49% estiment que de nos jours, il est encore nécessaire de frapper un enfant lorsqu’il fait des bêtises. Ils affirment que cette correction à l’ancienne marque bien plus leurs esprits, les incite à ne plus recommencer et à se tenir bien droits à l’avenir.



50% sont plutôt pour le dialogue. Ils pensent de leur côté que cette méthode excessive pousserait l’enfant à se rebeller et à garder une certaine rancœur envers leurs parents.



Personnellement, ce n’est pas que je plaide en faveur de la « fessée », mais je trouve que l’attitude plutôt permissive dont la plupart des parents font preuve de nos jours est nocive pour leurs successeurs. Il serait mieux, je pense, de renforcer la discipline. Et vous qu’en pensez-vous ?
Bonjour, ce serait intéressant un sondage sur les personnes childfree à Madagascar
selon moi, moi je donne pas des fessées à mon petit garçon, il est si triste quand je le grande, mieux vaut que je lui parle à ne plus recommencer les bêtises qu’il fait
Peut-être que vous allez être tous contre moi, mais moi je pense que donner des « fessées » aux enfants est une bonne chose pour les punir. Il ne faut pas gâter les enfants, il faut leur faire savoir que leur acte mérite une bonne punition lorsqu’ils commettent une bêtise.
Il faut être contre les châtiments corporels faits aux enfants. J’ai vu des parents qui en abusent et c’est triste.
Néanmoins, c’est une bonne nouvelle de savoir que ces cruautés sont de moins en moins pratiquées.
Personnellement, je trouve qu’il n’y a pas de formules dans l’éducation. La façon d’éduquer chaque enfant doit être différente selon le caractère de chacun. Il y a peut-être des enfants avec lesquels il est plus facile de discuter, et il y en a d’autres, plus rebelles, qui ont besoin de quelques fessées. L’important pour chaque parent est de connaître les caractères de leurs enfants.