23/05/2019. Le monde du commerce a tellement évolué en même pas une vingtaine d’années. Les échanges commerciaux entre particuliers ne sont plus ce qu’ils étaient autrefois, bien avant l’arrivée des nouvelles technologies dans le quotidien du grand public. Nous parlons bien évidemment ici de brocante et de vide-grenier à Madagascar. Si vous croyez que leur temps est peut-être révolu, sachez que certains malgaches gardent encore et toujours leurs vieilles habitudes. Mais aujourd’hui, où en sont vraiment les Tananariviens sur ce point ? Achètent-ils et vendent-ils encore dans les brocantes ou vide-greniers à Madagascar ? L’équipe de Stileex Post a donc concocté un sondage sur ce sujet.
Sommaire
- Brocante et vide-grenier en image
- Brocante et vide-grenier à Madagascar : les Tananariviens s’y désintéressent petit à petit
- Achat et vente : Internet et les réseaux sociaux prennent de la place
- Les meubles sont très prisés dans les brocantes et vide-greniers
- L’argent est une bonne raison pour vendre ou acheter chez un particulier
- Conclusion de ce sondage sur la brocante et le vide-grenier à Madagascar
Brocante et vide-grenier en image

Brocante et vide-grenier à Madagascar : les Tananariviens s’y désintéressent petit à petit
Le mode d’échange commercial d’il y a 20 ans n’est plus le même aujourd’hui. Les achats et les ventes que l’on peut qualifier de « traditionnels » ont presque tous été remplacés par un système plus rapide et plus sécurisé. Si avant, l’achat et le marchandage d’un article étaient de coutume, l’arrivée des outils technologiques a bouleversé cette pratique. En effet, que ce soit pour acheter ou vendre, la quasi-totalité des Tananariviens n’approche plus les brocantes ou les vide-greniers.
Lors de notre sondage, nous nous sommes aperçus que 76% des n’aiment plus acheter des articles de brocante ou de vide-grenier à Madagascar. Seuls les 24% le font encore aujourd’hui, dont 10% dans les vide-greniers et 7% dans les brocantes. Les citoyens de la capitale de Madagascar (91%) ne sont plus du tout intéressés par les ventes via une brocante ou vide-grenier à Madagascar.
Achat et vente : Internet et les réseaux sociaux prennent de la place
Depuis que les nouvelles technologies ont été vulgarisées et que les prix de création de sites web ont baissé, le grand public utilise internet et les différents réseaux sociaux pour leur commerce. D’un côté, la plupart du temps, les réseaux sociaux font office de supports publicitaires pour les ventes, et ça marche assez bien à 11%. En effet, les 52% des habitants d’Antananarivo ont trouvé l’astuce. Il ne suffit plus que de publier une offre ou une pub sur Facebook et compagnie pour faire venir les intéressés chez vous. Néanmoins pour ceux qui sont toujours intéressés, 31% des citoyens vendent encore dans une brocante ou vide-grenier à Madagascar à la façon traditionnelle.



De l’autre côté, la population de la Ville des Mille ne fait des achats de brocante et vide-grenier à Madagascar qu’occasionnellement (95%). Et ces derniers font surtout leurs achats au marché (84%). Hormis les boutiques et magasins de commerce, Antananarivo se lance aussi dans les acquisitions et les soldes à distance, c’est-à-dire la vente en ligne. Internet et les réseaux sociaux prennent donc de plus en plus de place (13%).
Les meubles sont très prisés dans les brocantes et vide-greniers
Évidemment, les accessoires de mode comme les habillements (28%) font partie des articles les plus recherchés et les plus vendus lors d’un vide-grenier ou dans une brocante. La vaisselle, avec les arts de la table, est aussi très bien vendue (20%).



Mais les meubles restent en première position à en croire les habitants de la ville. En effet, à 42%, l’ameublement est ce qui se vend le plus lors d’un vide-grenier ou une brocante à Madagascar.
L’argent est une bonne raison pour vendre ou acheter chez un particulier
Bien sûr, les brocantes et vide-greniers se font moins souvent qu’avant, mais avec le coût de la vie d’aujourd’hui, cette pratique commence à revenir. Pourtant, cet aspect n’est pas la raison principale. Selon les chiffres, la majorité des vendeurs (61%) liquident certains de leurs biens parce qu’ils n’en ont tout simplement plus besoin. Mais il y a aussi le besoin d’argent (18%) pour le bien du foyer. Après les avoir utilisés, quelque 18% revendent les articles trop usés pour eux, si 2% veulent s’offrir plus d’espace à la maison.
Du côté des acheteurs, c’est autre chose. Selon les sondés, ils cherchent surtout des produits rares (49%), tandis que 46% d’entre eux sont attirés par les prix plutôt abordables des articles. Et comme nous le savons déjà, certaines personnes préfèrent acheter chez les particuliers que chez les revendeurs agréés. Une petite partie de 2% le fait pour une noble cause, la protection de l’environnement grâce au recyclage des biens.



D’après nos statistiques, en termes de vente, le plus gros gain d’un brocanteur ne dépasse généralement pas les 20.000 Ariary (28%). Évidemment, il peut tout de même percevoir entre 40.000 et 50.000 Ariary (16%) lors des jours bénits. Et même qu’il peut encaisser occasionnellement jusqu’à 400.000 Ariary (10%).
Les personnes les plus intéressées par les produits vendus ne regardent pas vraiment la limite de leur portefeuille. Si les personnes lambda montent jusqu’à 50.000 Ariary (20%) maximum, certains citoyens peuvent s’offrir des articles d’une somme totale entre 400.000 et 600.000 Ariary (6%). Mais une chose est sure, les Tananariviens ne vont pas jusqu’à dépenser autant d’argent dans des articles de brocante ou de vide-grenier à Madagascar que dans les grandes boutiques.
Conclusion de ce sondage sur la brocante et le vide-grenier à Madagascar
À première vue, les Tananariviens ne sont plus intéressés par la vente ni même l’achat d’articles de brocante et de vide-grenier à Madagascar. D’après moi, même avec le coup de pouce des nouvelles technologies, le temps du brocantage est révolu dans la capitale, mais peut-être pas pour les vide-greniers. En effet, la population d’Antananarivo a besoin d’argent, et elle fait tout pour en avoir. La vente des produits usés est pour eux la première option. En plus, cette pratique rapproche les citoyens entre eux, même si les malgaches sont déjà réputés pour être amicaux et courtois. Les prix abordables aident beaucoup cet aspect social. D’un autre côté, je soutiens totalement la raison écologique des achats d’article dans une brocante ou un vide-grenier à Madagascar, en tant que bon patriote soucieux de la santé de notre environnement. Et remplacer le commerce « à l’étalage » avec l’e-commerce n’est pas une si mauvaise idée que ça. J’adhère, et vous ?