03/07/2019. Dans la société où nous vivons actuellement, trouver le bon équilibre entre les implications dans le professionnel et le personnel n’est pas toujours facile. Avec les différents devoirs au sein de la famille, à jongler avec les responsabilités au niveau professionnel, l’engagement parental à Madagascar reste toujours un grand débat et un grand défi pour les malgaches. C’est pourquoi, chez Stileex Post, nous avons tenu à soulever le sujet en effectuant un sondage sur l’engagement parental à Madagascar sur 873 Tananariviens.
Sommaire
- L’avis des Tananariviens sur l’engagement parental à Madagascar
- La majorité des parents Tananariviens endurent la préadolescence et l’adolescence de leurs enfants
- Engagement parental à Madagascar : les parents Tananariviens jouissent d’un équilibre entre la famille et le boulot
- Lorsqu’il s’agit d’engagement parental, les employeurs sont toujours ouverts aux employés
- Les valeurs malgaches sont très estimées dans l’engagement parental à Madagascar
- Les Tananariviens maintiennent que le soutien de la famille est très important dans l’engagement parental à Madagascar
- Les organismes et intervenants considèrent toujours les formes de famille actuellement
- Conclusion de ce sondage sur l’engagement parental à Madagascar
L’avis des Tananariviens sur l’engagement parental à Madagascar
La majorité des parents Tananariviens endurent la préadolescence et l’adolescence de leurs enfants
Jongler avec la famille et le travail, c’est toujours assez éprouvant surtout pour les 66% des Tananariviens qui sont déjà parents. Mais en plus avec 31% d’enfants qui sont dans la préadolescence (entre 6 et 12 ans) et 29% autres qui entre dans l’adolescence (entre 13 et 17 ans).



Heureusement, il y a 21% qui sont déjà majeurs (18 ans et plus) et que 19% ont moins de 5 ans. Pour les 33% des Tananariviens, cela doit être plus calme, car les charges et les obligations ne se ressentent pas… ou pas encore !
Engagement parental à Madagascar : les parents Tananariviens jouissent d’un équilibre entre la famille et le boulot
Aujourd’hui, d’après les résultats que nous avons recueillis auprès des citoyens de la Ville des Mille, plus de 8 personnes sur 10 (83%) pensent que les parents malgaches ont un accès, soit total (44%) soit partiel (39%), sur certaines mesures nécessaires afin de bien gérer l’équilibre entre la famille et le travail. Ces derniers pensent également que l’organisation du foyer pourrait avoir la même valeur que celle du travail.



17% des Tananariviens voient la chose d’un autre œil. Pour les 9%, ils doutent encore que les parents puissent jouir d’un cadre « sur mesure », si 7% ne reconnaissent tout simplement pas que les parents malgaches ont accès à ces mesures pour concilier leurs responsabilités familiales et professionnelles. Il faut tout de même savoir que 1% des sondés n’ont émis aucun avis.
Lorsqu’il s’agit d’engagement parental, les employeurs sont toujours ouverts aux employés
Employeurs, étrangers ou malgaches, les gérants des sociétés et établissements d’aujourd’hui dans la capitale de Madagascar respectent l’engagement parental en se référant au Code du travail. Plus de la moitié (54%) des habitants de Antananarivo que nous avons rencontré peuvent le confirmer.
En effet, 24% des sondés disent que les patrons sont très ouverts aux mesures pour concilier les responsabilités personnelles et professionnelles de leurs employés. Une trentaine sur une centaine de personnes sont assez réticents, mais croient tout de même que les employeurs acceptent des mesures afin de créer l’harmonie entre la vie professionnelle et personnelle de leurs employés.



Mais il ne faut pas non plus oublier qu’il y a tout de même 45% des sondés au niveau de la ville et ses périphéries qui ne voient pas vraiment cette même ouverture chez les employeurs. Les 15% estiment que les gérants sont peu communicatifs, et 30% pensent que leurs portes sont totalement « fermées » aux mesures pour concilier les responsabilités personnelles et professionnelles.
Les valeurs malgaches sont très estimées dans l’engagement parental à Madagascar
Les valeurs malgaches sur le « fihavanana » pèsent beaucoup aujourd’hui dans la société malgache, sur le plan personnel, mais elles sont aussi engagées dans le professionnel. Selon les Tananariviens sondés, 57% d’entre eux ont apporté de l’aide à des membres de leur famille très souvent dans l’année. De l’autre côté, 31% l’ont fait quelque fois, quand ils en avaient l’occasion. 9% avouent qu’ils ne l’ont fait que rarement durant ces 12 derniers mois.



Mais les malgaches aiment aussi recevoir de l’aide de leurs proches. Une bonne majorité, à 56%, ont très souvent reçu de l’aide venant des membres de leur famille. D’autres (32%) ont déjà bénéficié des services de leur famille, quelques fois en un an. 9% confient en bénéficier rarement si 2% s’étonnent qu’ils n’aient jamais reçu d’aides des membres de leur famille.
Les Tananariviens maintiennent que le soutien de la famille est très important dans l’engagement parental à Madagascar
Nous restons encore et toujours dans les valeurs conférées par nos ancêtres et ainés malgaches depuis fort longtemps. D’après les 87% des personnes sondées, le soutien entre membres de la famille se doit d’être maintenu et respecté, car ce sera un défi très important dans le futur selon les 48% de Tananariviens sondés. Il reste aussi assez important pour les 39% des autres sondés.
En tout cas, 12% ne sont pas sur cette même longueur d’ondes. En fait, 9% n’accordent pas autant d’importance au maintien du soutien dans la famille, ni pour aujourd’hui ni pour demain. 3% des citoyens ne veulent pas du tout admettre l’importance de ce défi dans les années à venir.
Pour avoir la paix et le bien-être social, les familles malgaches savent bien choisir leurs valeurs et les challenges à prendre. Voyez sur cette liste les défis les plus importants qu’une famille peut rencontrer en une demi-décennie selon les Tananariviens :
- la conciliation des responsabilités familiales et professionnelles : 27%
- le maintien du soutien entre les membres de la famille : 26%
- la reconnaissance du rôle des parents à titre premiers responsables : 16%
- l’accès aux services de proximité : 16%
- le soutien financier : 8%
- la réponse aux besoins des familles recomposées, monoparentales, homoparentales : 7%
Les organismes et intervenants considèrent toujours les formes de famille actuellement
D’après l’avis des habitants de la capitale, les organismes et intervenants prennent vraiment en compte (32%) ou s’engagent assez (49%) dans les besoins des différentes formes de familles, lors des diverses formations, sensibilisations, pour un meilleur rythme de vie du Tananarivien. Selon 13% des sondés, ces besoins ne sont que très peu regardés, si 5% pensent que les organismes ne les considèrent pas du tout.
Conclusion de ce sondage sur l’engagement parental à Madagascar
Tout au long de cette investigation, nous avons pu remarquer que les Tananariviens, voire le peuple malgache s’accroche toujours à de valeurs sûres, calculées et sages. Spécialement pour l’engagement parental à Madagascar, la base est essentiellement axée sur la famille, car il peut aussi servir de leçon pour devenir plus mature, ou comme on dit ici : « Ny fihavanana no mahaolona ».
Mais que vous ayez des employeurs étrangers ou malgaches, dans la Grande-Île, le jonglage avec la vie professionnelle et personnelle des malgaches devient moins éprouvant. En effet, les malgaches, depuis leurs plus jeunes âges, connaissent leurs valeurs, mais l’engagement parental revient toujours au premier plan sous plusieurs formes… ce sujet mérite un débat.